Réussir le déconfinement
Dans cet article, je vous parlerai du confinement et de comment réussir le déconfinement, en lien avec le développement personnel.
Confinement: une nécessité sanitaire.
Bien entendu, le confinement était nécessaire. Et même vital pour de nombreuses personnes. Et grâce à ce procédé, nous avons pu empêcher que le nombre de malades, de morts, soit multiplié. Nous avons protéger les personnes les plus fragiles, ce qui devrait être toujours le cas (ni voyez là aucun message subliminal… quoique).
Nous avons vu le travail acharné des personnels soignants pour tenir le cap, pour aider, toujours aider, et des autres professions qui ont fait tourner le pays pendant cette période. Et ce travail à payé. Alors bravo à vous, bravo à nous, pour avoir repoussé ce virus.
En revanche, je me pose une question. Pourquoi 90% des personnes décédées sont habitants de pays occidentaux? Pourquoi les pays dit « pauvres » sont moins touché?
La Chine et l’Inde ont une population d’un milliard et demi d’habitants. Combien de morts? Les pays africains, les pays d’Amérique Latine et du Sud, les pays du Moyen-orient, du sud de l’Asie, etc. Tous ces endroit de la planète sont touchés. Mais en des proportions tellement moindre par rapport aux pays plus développés.
Alors pourquoi? Cette réponse n’engage que moi, mais je pense, que nous, Occidentaux, n’avons plus les armes pour lutter contre ce genre de microbes. Notre système immunitaire est défaillant, il ne répond plus à la moindre agression. Le corps est une mécanique formidable et il est capable de créer des barrières pour lutter contre des organismes étrangers. Mais comme nous le maltraitons, il s’essouffle et ne se bat plus.
Nous le maltraitons avec un manque d’activité physique évident. Nous le maltraitons avec une consommation de nourriture extrêmement importante et malsaine. Tous ces produits remplis de pesticides, de produits chimiques, ces animaux que l’on consomme qui sont plein d’anti-biotiques, etc. Tout cela créé des perturbateurs endocriniens qui empêchent le corps de lutter. Et c’est aujourd’hui une réalité. D’ailleurs, les personnes à risques sont par exemple les diabétiques. Dont combien sont diabétiques à cause d’une mauvaise alimentation? Je vous met un lien pour observer quelques chiffres. Un coup d’œil rapide devrait suffire –> https://www.diabete.fr/comprendre/diabete/le-diabete-dans-le-monde
Alors oui, nous avons lutté contre le virus, et nous continuons. Et cela est nécessaire. Mais luttons-nous comme il le faut? Avec les bonnes armes? N’aurions nous dû pas prévenir plutôt que guérir?
Une nécessité personnelle.
Ce confinement, outre cet aspect sanitaire, était également, je le pense, une nécessité d’un point de vue personnel. La France est un des pays qui consomme le plus d’anti-dépresseurs au monde. Et je crois, sans trop m’avancer, qu’il y a un énorme problème de ce côté-là. Comment peut-on en arriver à cela dans un pays qui à toutes les ressources nécessaires, qui n’est pas en guerre, où le climat est bon (pour l’instant)? Encore une fois, je pense qu’il y a trop de dérives dans nos comportements. Nous accordons beaucoup d’importance au travail (et c’est bien d’être consciencieux), ou plutôt à la nécessité d’avoir un travail. Et surtout un salaire. Et que faisons-nous de ce salaire? Nous le dépensons sans cesse. En consommant à outrance. Trop. Toujours trop. Et nous courons partout. Sans cesse. Et nos esprits s’épuisent. Ce qui fatalement épuise nos corps.
Nous ne prenons plus le temps de faire les choses simplement. Sans fioriture. Juste être là, prendre le temps, l’apprécier. Cela va de cet instant seul à faire la vaisselle, de ces moments partagés à jouer en famille, de ses sorties entre amis, etc.
Et bien le confinement nous a permis cela. Remettre de l’ordre dans nos vies.
J’ai recueillis quelques témoignages auprès de mes proches pour savoir comment ils avaient vécu le confinement.
Extraits: « Le confinement s’est très bien passé […] j’étais assez contente de pouvoir prendre du temps pour nous, partager des moments en famille […] la nature en général c’est ce qui m’a le plus manqué »
« Pour ma part, cela a été un grand moment d’apprentissage […] l’entraide est plus forte que le personnel.
« On a très bien vécu le confinement, il nous a confirmé qu’on se suffit à nous-même, on est heureux à deux ».
« Le confinement s’est bien passé, nous avons fait du tri et du rangement. nous nous sommes aperçu que la nature avait repris ses droits […] le silence dehors faisait du bien.
« Rester enfermé permet de faire des choses que l’on ne fait pas d’habitude […] j’ai découvert des choses que je ne savais pas sur les fleurs ».
Voici quelques témoignages donc. Nous constatons que toutes ces personnes ont vécu des moments particuliers, qu’elles ont pris le temps de faire des choses et d’apprécier le temps. Et toutes ces personnes sont très différentes et ne se ressemble pas.
Bien-sûr beaucoup de personnes ont surement vécu des moments plus compliqués. Je pense à ma grand-mère qui a perdu son mari il y a huit mois. Je pense à ces femmes qui ont accouché et n’ont pas eu le bonheur de présenter leur enfant à leurs proches. Mais nous pouvons toujours trouver du positif. Pour reprendre ce dernier exemple, les parents et encore plus la maman, ont pu accueillir cet enfant de la meilleure des façon. Seuls. Se remettre tranquillement d’un moment aussi particulier. Sans les va-et-vient des proches, souvent fatigants pour la maman et le bébé.
Bien entendu il y aura toujours des cas particuliers, plus difficile que d’autres, mais globalement, nous avons toutes et tous pris du temps pour nous recentrer sur nous-même, sur des choses simples. Et nous avons constatés que nous pouvions vivre avec moins de choses. Plus simplement.
Une nécessité écologique.
Nous l’avons vu dans les témoignages précédents, la nature a eu beaucoup d’importance dans la vie des gens et elle a pris une place qu’elle n’avait pas forcément avant, ou de manière moindre.
Nous avons tous et toutes vus ces images d’animaux déambulant dans des endroits inhabituels, nous avons pu observer de jour comme de nuit, un ciel clair. Les Indiens ont pu voir la chaine de l’Himalaya à 300 km de distance ce qui n’était pas arrivé depuis 30 ans. Il y a des dizaines d’exemple pour montrer l’importance qu’à une le confinement sur notre impact écologique. Le confinement a permis de réduire nos émissions de CO2, les usines polluantes ont moins tourné, etc. Et nous devons nous en réjouir.
Néanmoins, cela reste un impact très faible par rapport à ce que nous devons faire pour sauvegarder la planète et ceux qui l’habitent. Tous ceux qui l’habitent.
J’ai entendu ou lu beaucoup de choses sur le fait que la Terre nous envoyait un message, que cette épidémie n’arrivait pas pour rien. Surement oui. Mais quelle épidémie? D’après de nombreux spécialistes (je ne parle pas de ceux qui commentent sur les réseaux sociaux à longueur de journée, mais bien de ceux qui font des études, des méta-analyses, etc.), ce que nous vivons en ce moment n’est peut-être qu’un extrait de ce qui nous attend, lorsque la Terre aura atteint son point de non retour en terme de réchauffement climatique. Des millions de personnes devront fuir les littoraux, les pays devenus trop chaud (à une certaine température, le sang ne circule plus correctement et les risques de mort sont augmentés par exemple), l’éco-système ne se fera plus correctement et impactera l’ensemble de la planète.
L’idée de cet article n’est pas de faire un point écologique et encore moins de créer une alerte de plus. Simplement de rappeler que nous avons pu constater, grâce au confinement, l’importance qu’avait la nature à nos yeux. L’importance qu’elle représente pour une vie meilleure (en Europe 11000 décès ont été évité à cause de la pollution en 2 mois). Et de constater qu’en la laissant faire, la vie est meilleure. Cela doit donc nous amener à réfléchir et à se poser les bonnes questions. Avons-nous réussi à vivre sans acheter trop de choses futiles? A consommer à outrance? Oui. Pourrons nous vivre avec 1 degré de plus? Pourrons-nous supporter la montée des eaux assurée? Non.
Le confinement doit avoir cet effet positif sur nos habitudes, qui doivent être repenser pour que la vie puisse continuer. Et non se compliquer.
De l’importance de vivre le confinement positivement.
Globalement nous avons vu que beaucoup de personnes ont bien vécu le confinement. On remet de l’ordre dans sa vie, tant matérielle que psychologique. On prend le temps et on vit plus simplement.
Mais il n’est évidemment pas toujours facile de tirer du positif d’évènements comme celui-ci. Et pourtant le positif peut se trouver dans n’importe quelle situation. Il suffit simplement, parfois, de changer son regard. Bien entendu, encore une fois, certaines situations sont plus difficiles que d’autres et il faut prendre les choses au cas par cas. Mais je parle toujours de manière globale.
Mais concrètement. A quoi aurait servi de s’apitoyer sur notre sort pendant cette période? A quoi aurait servi de ne pas profiter, de se contenter d’attendre? Pas à grand chose.
Personnellement, le confinement m’a permis de créer des choses que je n’aurais jamais pu en temps normal. De penser des projets très galvanisant. De prendre du temps précieux en famille. De prendre du temps. De prendre LE temps. J’ai transformé une période particulière en énergies positives parce que c’est cela qui fait avancer. C’est ce qui permet de vivre.
Se déconfiner en tirant des leçons.
Bien entendu, il y a beaucoup de leçons à tirer de tout cela. Sortir comme si de rien n’était après une épreuve comme celle-ci (qui n’est pas terminé rappelons-le), n’aurait pas de sens. Nous savons qu’il nous faut changer. Pour nous, pour nos enfants, pour l’ensemble du vivant. Et il n’est plus temps de dire: « que va-t-on laisser à nos enfants? ». Cette question est passé depuis longtemps. Le moment est venue d’agir. De faire les choses.
Moins courir (ou alors dans le but d’une activité physique, là vous pouvez y aller), moins s’énerver, moins se disputer, moins râler. S’accorder des temps de pause, des moments à soi. Baser notre vie sur le respect. Le respect des autres, de la planète (avec tout ce que cela comprend), le respect de soi-même.
Nous avons observé de nombreux changements pendant le confinement. De bons changements. Ne gâchons pas tout cela. Saisissons cette opportunité pour faire plus. Pour enclencher les actions. nous pouvons rendre cette vie meilleure. Ce n’est pas une utopie. D’ailleurs pour moi l’utopie n’est qu’une absence d’envie.
J’observe ici ou là, des personnes qui n’ont que faire des précautions en vigueur pour stopper cette épidémie. Je vois des gens qui ne portent pas le masque comme il se doit. Sur le nez et la bouche et rien d’autre. Et si vous le déposez, il faut le changer. La distanciation sociale est également très importante. Et le lavage des mains. Si cela est respecté, il y aura déjà beaucoup moins de risque.
N’oublions pas que les vacances d’Eté arrivent bientôt et que nous aurons toutes et tous besoin et envie de partir un peu. Alors gardons les efforts consentis pour qu’ils ne soient pas vain.
Il y a des dizaines peut-être des centaines d’actions à mettre en place pour que la vie soit meilleure. Et que la qualité de vie ne soit pas impacté. Au contraire. Il ne reste qu’à passer à l’action. Nous avons assez de recule et d’études qui nous disent quoi faire pour changer les choses. Et le confinement nous à démontré que c’était possible. Ne gâchons pas tout cela. Il ne faut pas que des milliards d’êtres humains aient été confinés simplement pour enrayer le virus. Il faut aller plus loin que cela.
Et je suis certain que beaucoup de monde à envie de pousser certaines portes. Faîtes-le. Faîtes-le maintenant.
Nous avons toutes et tous à gagner dans cet évènement. C’est-à-dire acquérir ou obtenir un avantage. Et ils sont légions. N’attendons pas pour proposer un monde plus équitable, plus vivant, plus respectueux.